Clé 8 – La médecine de l’éducation pour aider l’enfant et ses parents

Comme il n’existe pas d’école institutionnalisée pour apprendre à devenir parent, l’éducation est très malade. Pour la soigner, F. Dolto a inventé ce terme de «Médecine de l’éducation» qui est le socle de mon action thérapeutique.


Ses buts :

- Enseigner aux parents les bonnes attitudes pédagogiques pour créer un environnement suffisamment sécurisant qui permettent à leur enfant de se prendre en charge lui-même et s’épanouir.

- Remettre chacun à sa place et dans une juste dynamique de vie…

Ses grands Axes :

> La 1ère attitude structurante pour l’enfant est de toujours commencer par lui dire ce qu’il a comme dons et qualités avant de voir ses défauts et ses faiblesses C’est la seule façon qu’il puisse se trouver de la valeur et construire une bonne estime de lui-même et fortifier la confiance en lui, force essentielle pour la réussite.

> Le 2ème axe essentiel est de donner toute son importance à la juste communication et au fabuleux pouvoir des mots :

- Dans la vraie communication développée en particulier par le psychosociologue Jacques Salomé, toute phrase commence par le « JE » et non le « TU » pour que l’enfant découvre par le bon exemple de ses parents son  « MOI » et son « JE », base de son identité, surtout pour les enfants entrés dans l’autisme.

- Si l’enfant au-delà de 2 à 3 ans s’entend  encore appeler avec beaucoup d’affection :  « mon bébé, ma  puce, mon chaton, mon poussin », il se sent conforté à réaliser ces mots et rester petit. Je demande donc l’abandon de ces mots qui deviennent destructeurs lorsqu’ils ne sont plus adaptés et de les remplacer par des mots d’affection qui aident à grandir.


Pour en savoir plus sur la médecine de l’éducation, voir la conférence de Lugano (Suisse) :

« L’enfant chenille qui ne voulait pas devenir papillon »

 

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Dr Daniel Haué